mardi 29 mars 2011

Les très mauvais chiffres chiffres du chômage à Dinard.

Dans le rapport d’activité du CCAS de 2006 on pouvait lire que le taux de chômage à Dinard était de 14,9% en 1999 contre 9,4% sur le département. (Voir article).

 chômage 1999

Qu’en est-il aujourd’hui ?

Les rapports d’activité du CCAS de 2007 et 2008 nous apprennent par le biais d’une fiche INSEE d’un volume de 388 demandeurs d’emploi (catégories 1,2 et 3) au 31 décembre 2008. Pas d’autres indications qui pourraient nous renseigner sur un taux de chômage de notre commune. (Voir fiche).

chômage rapport 2008

Après des recherches faites sur le site officiel de l’INSEE, on apprend que le taux de chômage à Dinard au 31 décembre 2007 est de 12,9% alors que le département se situe à 8%. D’autre part sur cette synthèse on apprend que le nombre de demandeurs d’emploi catégories A,B et C au 31 décembre 2009 est de 709.(Voir fiche).

 chômage 2007

Y aurait-il une volonté de la mairie de nous cacher ses mauvais chiffres ?

Voila les chiffres complets issus des différents tableaux de l’INSEE

Evolution du taux de chômage à Dinard

Années

Total demandeurs d’emploi Catégorie A,B et C

Dont Hommes

Dont Femmes

2009

709

355

354

2008

536

254

282

Nous avons en un an une augmentation de demandeurs d’emploi catégorie ABC de + 173 demandeurs d’emploi soit une augmentation de + 24,40%

Evolution du chômage à Dinard sur la catégorie A

(Catégorie A, actes positifs de recherche d’emploi sans emploi)

Années

Total demandeurs d’emploi

Catégorie A

Dont Hommes

Dont Femmes

2009

526

291

235

2008

388

202

186

2007

399

191

208

2006

421

210

211

2005

484

254

230

2004

521

266

255

2003

572

279

293

2002

518

271

247

2001

486

248

238

2000

478

235

243

Nous avons une augmentation de +24,14 % entre l’année 2007 et 2009 dans la catégorie A (demandeurs sans emploi) ce qui laisse penser un retour du taux de chômage à plus de 14%

De par ces très mauvais chiffres on comprend mieux que la mairie ne veuille pas les communiquer !!!!!!

A part le clientélisme orchestré au sein des emplois de la mairie, aucune politique de l’emploi n’est mise en place à Dinard.

- Il n’existe un grand forum sur l’emploi que les années avant les élections !!!!

- La maison des saisonniers promise par la majorité en 2002 n’a toujours pas vue le jour.

- Les congrès ont disparus de Dinard au profit des expositions. La conséquence en est qu’un nombre important d’hôtels a fermé depuis la mise en œuvre de cette politique. Ces fermetures ont aussi de fortes incidences sur l’emploi.

Ces chiffres mettent en avant « le fiasco de la majorité  dans le domaine de l’emploi » et sont bien la preuve que la grosse partie des emplois sur la zone industrielle de la Ville es Passants sont des transferts d’emploi.

Malgré toutes vos promesses électorales nous ne pouvons

que vous décerner un carton rouge en matière d’emploi.

mercredi 16 mars 2011

Quand l’actualité nous rappelle que le risque zéro n’existe pas!

La catastrophe qui touche aujourd’hui le Japon nous rappelle que le risque zéro n’existe pas. Cette catastrophe vient malheureusement après beaucoup d’autres dans le monde. Nous n’avons pas oublié il y a un an les dégâts de Xynthia.

A ces catastrophes naturelles viennent s’ajouter les catastrophes générées par les hommes, celles des risques techniques. De nombreux accidents industriels ont fait des milliers de victimes dans le monde. Les plus marquants ont été :

Paris, septembre 1794 : explosifs

La poudrerie de Grenelle explose à Paris en pleine zone urbaine, après la mise en place de nouvelles méthodes de travail permettant d’augmenter sa capacité de production. Un millier de victimes est dénombré parmi les employés et la population riveraine. À la suite de cette catastrophe, la prise de conscience des risques que peuvent créer les activités de nature industrielle a contribué au fondement de la réglementation française sur les établissements dangereux par le décret impérial de 1810.

Feyzin, France, 4 janvier 1966 : industrie pétrolière

Un incendie, provoqué par un véhicule circulant près du site alors qu’une importante fuite de gaz non contrôlée était en cours, a entraîné les explosions successives de deux sphères de stockage de propane. L’accident a fait 18 morts et 84 blessés, dont 49 ont été hospitalisés

Flixborough, Grande-Bretagne, 1er juin 1974 : industrie chimique

Une explosion de cyclohexane (50 tonnes), un hydrocarbure facilement inflammable, a entraîné la mort de 28 personnes à l’intérieur du site, et 36 autres sont blessées. A l’extérieur du site, les dommages et le nombre de blessés sont considérables : 53 blessés graves et des centaines de personnes légèrement atteintes, 1 821 habitations et 167 commerces ou usines plus ou moins gravement endommagés, 3 000 riverains évacués. Les dommages seront évalués à 378 millions de dollars.

Seveso, Italie, 10 juillet 1976 : industrie chimique

La surchauffe d’un réacteur a conduit à la libération d’un nuage toxique contenant de la dioxine, qui s’est répandu sur la plaine lombarde. Quatre communes sont touchées, dont Seveso. Il n’y a pas de mort dans l’immédiat, mais on recense environ 37 000 personnes touchées. Il s’agit surtout d’une catastrophe écologique : 3 300 animaux domestiques sont morts intoxiqués, et près de 70 000 têtes de bétail abattues. Des travaux de décontamination des sols agricoles et des maisons ont été nécessaires.

Bhopal, Inde, 3 décembre 1984 : Union Carbide, usine de pesticides

Une explosion de l’usine a dégagé 40 tonnes de gaz toxiques (isocyanate de méthyle) dans l’atmosphère de la ville, tuant 8 000 personnes durant la première nuit. Le nombre total de victimes est estimé entre 16 000 et 30 000.

Mexico, Mexique, 19 novembre 1984 : dépôt de carburant

L’explosion d’une citerne de gaz de pétrole liquéfié a fait plus 574 morts, 1 200 disparus et 7 000 blessés.

Port Édouard-Herriot, Lyon, France, 2 juin 1987 : dépôt de carburant

Une explosion dans un réservoir d’hydrocarbures produit un phénomène de « boil over » : une boule de feu de deux cent mètres de diamètre s’élève jusqu’à cent mètres de haut. On déplore deux morts et quinze blessés.

Toulouse, France, 21 septembre 2001 : AZF (Azote Fertilisants), usine chimique de fabrication d’engrais

Environ 70 tonnes d’un stock de 220 tonnes d’ammonitrate (engrais à base de nitrate d’ammonium) ont explosé, creusant un cratère de plus de 30 mètres de diamètre et d’une dizaine de mètres de profondeur. La catastrophe fait 30 morts, 2 500 blessés graves et près de 8 000 blessés légers. L’explosion a également causé la destruction de nombreux logements, de plusieurs entreprises et de quelques équipements (gymnases, lycée, etc.).

Buncefield, Grande-Bretagne, 11 décembre 2005 : dépôt de carburant

Une série de trois explosions au terminal pétrolier a déclenché un incendie très important, qualifié comme le plus important incendie de ce type en Europe en temps de paix. Après s’être déclaré le 11 décembre à 6 h 30, l’incendie a été maîtrisé le 13 décembre. 43 personnes ont été blessées.

Aujourd’hui certains politiques essaient de tirer les leçons de ces catastrophes.

les leçons de Xynthia

D’autres au contraire essaient de minimiser les choses voir les cacher.

C’est le cas avec la majorité de la municipalité de Dinard. Alors que des citoyens riverains du site Seveso de Dinard s’inquiètent, la majorité municipale tourne leurs inquiétudes en dérision.

classement seveso Hypred 

Non madame le Maire. Avant tout ce qui est lâche c’est :

  • De ne pas avoir consulté le Conseil Municipal en 2007 alors que les communes avoisinantes l’on fait.

  • C’est de ne pas assumer le choix de votre politique d’avoir fait venir une entreprise à risque sous la couverture d’une pseudo-politique de l’emploi.

  • De traiter avec désinvolture un dossier aussi sensible.

  • De ne pas tenir compte de l'éventuelle dépréciation du bien des riverains.

  • C’est de minimiser les risques comme l’a dit un de vos adjoints en annonçant que le chlore est “juste un désinfectant”.

Le chlore associé à d’autres produits peut devenir une vrai bombe

piste du chlore

Non madame le maire, ce qui est lâche dans ce dossier,

c’est votre comportement !!!!!!

dimanche 6 mars 2011

“Les salariés KLEENEX” de la ville de DINARD

La ville de Dinard n’hésite pas à organiser la précarisation d’un bon nombre de ses salariés.

En premier lieu, Dinard n’a rien fait lorsqu’il y a eu la loi de 2001 sur la dé-précarisation dans la fonction publique territoriale. (Voir fichier).

83BA_document_fichier_body_1.pdf

Si sur l’ensemble de la France cela a été « la montagne qui a accouché d’une souris ».

À Dinard on n’a même pas eu droit à la souris.

A cette précarisation vient s’ajouter « un clientélisme ».

Pour notre commune, celui-ci est orchestré par la famille Pichot, monsieur, adjoint chargé du personnel communal, madame, directrice du cabinet du Maire, mais également tous les deux « à la tête de  Dinard Emploi ».

Aujourd’hui cette situation est aggravée par l’exploitation des CAE.

  • Par délibération du 31 janvier 2006, le Conseil Municipal avait décidé de créer 6 emplois CAE dont les contrats n’auront pas été renouvelés à leur terme.

  • Par délibération 118/2009 du 26 juin 2009, le Conseil Municipal a adopté la décision créer de nouveaux CAE et de porter leur nombre à 10 agents.

Lors de ce Conseil Il avait été posé la question : Qu’étaient devenus les 6 premiers CAE de 2006 ?

Le Maire ne pouvant répondre à cette question, c’est monsieur le chef du personnel qui avait informé le Conseil, que les 6 CAE n’avaient pas voulu être prolongés au sein de la municipalité !!!!!!!! Comme c’est bizarre !!!!!!

Au dernier Conseil Municipal du 23 février 2011, lors du débat d’orientation budgétaire, Pierre Brossault, Conseiller de l’opposition s’est inquiété du devenir des 10 CAE qui arrivent en fin de contrat cette année. La réponse a été claire : pas de renouvellement. (Voir article pays Malouin).

les CAE

Nous avons tout entendu, entre autre que c’était l’Etat qui avait obligé les communautés à embaucher des CAE et bien d’autres explications aussi pitoyables les unes que les autres nous ont été données.

La vraie réponse, c’est que la ville de Dinard a profité des aides de l’Etat liées à l’embauche de ces CAE. Un bel effet d’aubaine.

90% du salaire basé sur le SMIC étant pris en charge par l’Etat on comprend mieux l’explication faite par l’adjoint aux finances sur la maîtrise de la masse salariale pour 2010.

D’autre part ont ils eu une formation comme la convention le prévoit?

Non à la précarisation. Non aux salariés jetables !!!!!!

mardi 1 mars 2011

Année 2011, 9,5 Millions d’euros d’investissement et moi et moi et moi……..

Ceci pourrait être la complainte de la fontaine de la place Rochaïd.

divers 009 (1)

Voila bientôt un an qu'elle ne fonctionne plus. Il parait que cela vient d’une pièce défectueuse !!!!!!

Nous n’avons toujours pas vu une ligne de dépense pour réparer cette fontaine.

Avec de tels laisser aller, on comprend mieux que la mairie fasse des excédents budgétaires (environ 4 millions d'euros pour 2010).

Si toutefois rien ne devait se faire, nous vous proposons de faire appel au Mécénat !!!!!!

 
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