mercredi 23 février 2011

Y aurait-il du “RIFIFI” au centre équestre de Dinard ?

Lors des vacances scolaires de Noël et du Nouvel An dernier, on avait pu constater la fermeture du centre équestre de Dinard. Cela avait éveillé notre curiosité et la rumeur circulait sur le départ de monsieur Lyon. Par un courrier aux Conseillers Municipaux nous avions fait part de nos interrogations au sujet de l’association.
Lors de ce Conseil, l’ordre du jour faisait état de deux subventions, 15 000 € et 40 000 € pour le centre équestre de Dinard.
subventions janvier 2011jump 2011
Ces deux subventions ont fait débat, notamment par le questionnement de Pierre Brossault, Conseiller de l’opposition.
Silence de l’association, pas de bilan depuis la reprise en 2009 par Fabrice Lyon et les rumeurs courantes, il était de bon droit de demander un peu de clarté !!!!
Madame le maire balaiera les questions en indiquant qu’elle venait de recevoir en mairie le rapport d’activité de l’association et le communiquera bientôt.
Il est bon de rappeler la loi :
« Par ailleurs, la loi n°2002-276 du 27 février 2002, relative à la démocratie de proximité prévoit que la Commission Consultative pour les Services Publics Locaux examine chaque année le rapport établi par le délégataire de service public. Dès la communication de ce rapport, son examen est mis à l’ordre du jour de la plus prochaine réunion de l’assemblée délibérante qui en prend acte. »
Les règles démocratiques sont bafouées puisqu’on fait voter des subventions sans connaître le bilan !!!!!!!Avait-on une intention de cacher des informations ?
Devant ce manque de transparence, deux Conseillers de l’opposition, Pierre Brossault et Martina Craveia-Schütz se sont abstenus. A juste titre, puisque maintenant que les subventions ont été accordées, le Pays Malouin du 17 février 2011 confirme la rumeur. Toutefois le titre essaie de minimiser l’incident.(Voir article).
centre équestre départ Lyon
Une curieuse similitude et un sentiment de déjà vu avec ce qui s’est passé en 2009.
La dernière convention en vigueur date de septembre 2004 et est valable pour une durée de 8 ans soit jusqu’en 2012.
En 2009 nous avons eu « une passation de pouvoir rocambolesque » au Centre Équestre de Dinard. En juillet le Conseil prenait acte du rapport d’activité du centre. En août on apprenait le départ du gérant du centre, monsieur Affouard. (Voir les comptes rendus du Conseil Municipal du 24 Juillet 2009 (page 17) et celui du 27 août 2009.
Un soit disant « cavalier émérite Mr Lyon » venait succéder à Mr Affouard. 18 mois plus tard, il quitte le navire sans aucun compte rendu au Conseil Municipal!!!!!
La rumeur s’est donc avérée réelle en ce qui concerne Fabrice Lyon et d’autres questions se posent :
  • La délégation de service public est-elle bien appliquée lorsque l’on sait que le centre était fermé pendant les dernières vacances de fin d’année ? Les touristes ont du apprécier. Contradiction avec les documents visibles à l’office du tourisme.
  • Monsieur Lyon avait-il les diplômes requis par le Ministère de Sports afin de dispenser l’enseignement équestre ?
  • Les ambitions de 2009 des repreneurs ont-elles été tenues. Il semblerait que non. Seulement 14 concours ont eu lieu sur les 24 prévus en 2010.
  • Devant cette situation les emplois seront-ils maintenus ?
  • Les engagements vis-à-vis des groupes scolaires de Dinard ont-ils été tenus ? Une obligation de 48 séances chaque année d’une heure pour l’ensemble des écoles primaires et maternelles était prévue.
  • La clause redevance est-elle réglée à la ville comme le prévoit la D.S.P ?
( Il est précisé que depuis le 1er septembre 2007 et conformément aux dispositions de l’article 27 de la convention d'exploitation et de gestion, à partir de la 4ème année d’exploitation, une redevance révisable annuellement est due par le délégataire minimum 16 500 €/an ou un montant correspondant à 8% du CA annuel si cela représente un montant supérieur à16 500 €)
Enfin la Présidente de l’Association des Cavaliers qui est aussi conseillère de la majorité aurait retiré ses chevaux du centre équestre !!!!!!!!

Cela ne nous rassure pas sur la situation de cette association, sur les subventions et les autres moyens humains et techniques engagés par la ville !!!!!!!!!

samedi 19 février 2011

Revue « municipale » VAD, mélange de propagande et de désinformation ?

 Comme tous les dinardais, vous venez de recevoir le n°61 du magazine « V.A.D », puis ses suppléments «  saison culturelle », « La saison mimosa », le tout (nous le savons désormais) distribué par une société de portage, financé par vous, contribuables dinardais, ce qui mérite toute notre attention et ces quelques remarques.

Une revue luxueuse
Toutes ces éditions usent sans aucune restriction du papier glacé de la 1ère à la dernière page.
Une fois de plus, quelle incohérence entre les « mots » et les « faits », lorsque l’adjointe au patrimoine vante la création d’une zone ZPPAUP à Dinard ( VAD N°59 de septembre 2010 p.24 et 25 ) en allant même, sans complexe, titrer un paragraphe « Protéger la nature, en vert et contre tous » ce ne sont pas vos jeux de mots qui protègeront la nature mais vos actes.
Comment notre conseiller, maire honoraire, délégué à l’environnement et développement durable, et au dire de ses proches, sensible à la protection de la nature n’a pas encore opté comme de nombreuses communes pour une édition sur papier recyclé ?
Sûrement parce que c’est moins « tape à l’œil », et que l’objectif principal est autre que celui d’informer le citoyen.
Pourtant par cette humble action, notre planète et notre porte-monnaie seraient respectés et rêvons même qu’au fil des éditions, les économies qui en sont liées soient utilisées pour combler quelques trous … (de nos rues cela va de soi et là, il n’y a que l’embarras du choix).

Une revue soporifique
Toujours très BLING BLING, au contenu très aéré, chargé de photos, de textes bien choisis, souvent édulcorés.
La majorité des sujets abordés ressemble plus à un bilan électoral très ciblé, tant l’autosatisfaction y est affichée sans demi-mesure.
Quant aux annonces d’événements culturels, partagées entre redites, doublons et voire plus, 6 pleines pages leurs sont consacrées dans ce dernier V.A.D.
Ces annonces nous les retrouverons, une fois de plus, dans les 2 suppléments spécifiques qui accompagnent ce magazine, «  saison culturelle » et « La saison mimosa », ce n’est pas terminé puisque ces évènements feront l’objet d’une distribution de « flyer » le moment venu.
Si vous n’avez pas compris qu’elle est l’information prioritaire à Dinard… Nous ne pouvons plus grand-chose pour vous.
Une occasion de constater que certaines associations ressortent bien privilégiées en bénéficiant de cette publicité gratuite, financée par le contribuable et qui vient s’ajouter aux larges subventions qui leurs sont déjà accordées (Festival du Film Britannique, association Musiques errances, festival international de musique…).
Dinard n’a pas les moyens d’entretenir son patrimoine, mais ne se refuse rien dès qu’il s’agit de communiquer sur la préférence culturelle de son 1er magistrat et des associations où notre maire est particulièrement impliquée.
Après lecture, nous ressortons avec cette impression d’avoir été hypnotisé, par des mélanges d’informations et une prédominance d’annonces récréatives, nous éloignant ainsi de la vie réelle dinardaise et des lacunes de la gestion municipale.
Ce magazine V.A.D. laisse le lecteur sur sa faim par des sujets traités de manière imprécise et incomplète, trop souvent éloignés de la mention précisée en bas de page « Bulletin Municipal ».
Il serait d’ailleurs plus honnête que cette mention n’apparaisse plus dans cette revue devenue l’outil de propagande de la majorité municipale.

Où trouver de l’information municipale sans fard ?
Nous constatons qu’après la censure des comptes-rendus détaillés des conseils municipaux sur le site de la mairie depuis la nomination du nouveau maire et ce V.A.D. très paillette, nous devons chercher l’information ailleurs.
Remercions les conseillers municipaux Martina Craveia-Schütz et Pierre Brossault qui par leurs actions et l’information qu’ils nous transmettent via leurs blogs, viennent combler le manque de transparence de communication d’une majorité qui se croit seule maître de son royaume.
Martina Craveia-Schütz:  http://www.dinard-demain.org/
Pierre Brossault: http://dinardpierrebrossault.blogspirit.com/

dimanche 13 février 2011

Groupe ROUILLER: chronique de l’installation d’une entreprise qu’elle qu’en soient les conséquences

Après plusieurs de nos interventions, lettre aux élus, intervention de Conseillers de l’opposition, demande d’information à la préfecture, la mairie de Dinard commence seulement à communiquer sur le dossier sensible SEVESO de la société HYPRED.

Si l’on écoute madame le Maire, Dinard a son usine SEVESO 2 mais tout va très bien :

- la caserne des pompiers est à coté et Dinard « peut jouer un rôle d’avant-garde dans la prévention des risques majeurs », (ref. OF du 31 janvier 2011)
- Le Groupe Rouiller va réaliser une extension de 1500m² de bâtiments, (ref .OF du 11 Février 2011)
- Ce classement Seveso est la faute aux mesures draconiennes françaises et « il ne faut pas parler à tort de risque ». ref. repas des ainés (OF du 8 février 2011).

Cette présentation aussi idyllique et minimaliste d’un classement SEVESO seuil haut par des élus dont la responsabilité est d’être les garants de notre sécurité mérite que nous nous interrogions sur les enjeux réels de cette activité dans notre commune.

HISTORIQUE d’une industrialisation mal maîtrisée
Le 19 décembre 1997 la mairie de DINARD sollicite un avis du Conseil Municipal pour lequel celui-ci donne un avis favorable.
avis la richardais agriplas 001 
En 2001 des communes avoisinantes se posent des questions par rapport à l’implantation du groupe Rouiller.

Le 15 juin 2001, le conseil municipal de la commune de Pleurtuit , dans sa délibération n°12, émet un avis défavorable par 21 voix contre et 6 abstentions.
La commune de la Richardais donnera le même avis défavorable le 1 juin 2001 concernant la société AGRIPLAS du groupe Rouiller, les élus ayant par ailleurs porté plainte pour des pollutions à répétition ayant été observées depuis décembre 1997
carte seveso 2011 001 carte seveso 2011
Depuis 2002, nous avons eu un transfert de zone de risque SEVESO entre Saint-Malo et Dinard et il faut se rappeler que la municipalité a joué un rôle très important sur l’accueil du Groupe Rouiller puisque celui-ci a  pu bénéficier du site au prix du franc symbolique après la défaillance d’Alcatel.

En 2007, cerise sur le gâteau, alors que HYPRED est rattrapé par un classement SEVESO, pas de consultation du Conseil Municipal de Dinard alors que les communes avoisinantes donnent leur avis : Un avis défavorable à Pleurtuit et deux réservés Saint-Lunaire et la Richardais.


CONSTAT
Non ce n’est pas une fatalité pour Dinard d’être un des 13 sites SEVESO en Ille et Vilaine pour des milliers d’entreprises installées sur ce département.
C’est un choix délibéré de notre municipalité qui aura été fait en proposant au groupe malouin l’implantation Bd Jules Verger, dans les conditions avantageuses énoncées plus haut et sans vouloir mesurer à long terme les conséquences qu’auront à subir les citoyens dinardais.
Ceci explique la réelle volonté de la mairie de Dinard de cacher ce sujet à fortes conséquences pour les riverains. Et la mairie persiste et signe en accordant des permis de construire pour des maisons ou des lotissements juste de l’autre coté de l’usine.
Aujourd’hui, après consultation sur le site de la préfecture, la ville de Dinard ne fait pas partie des communes soumises aux informations IAL (c’est à dire l’information du futur acquéreur qu’il se trouve prêt d’une zone SEVESO seuil Haut) mais qu’en sera-t-il au bout de l’enquête ?


ENJEUX
Des avantages, bien sur
- Soit, le groupe représente 450 emplois à Dinard, mais beaucoup de ces emplois ont été transférés de Saint-Malo et ne représentent donc pas des créations.
- Concernant les ressources financières apportées par cette implantation, la Mairie ne nous a jamais répondu sur l'éventualité d'une exonération de taxe professionnelle accordée lors de l'implantation du groupe..........Et les ressources utilisées pour quoi faire ? des expositions déficitaires, encore plus de dépenses somptuaires ?
- Oui, pour une présence industrielle porteuse d'emploi, mais le développement industriel ne doit pas être fait au détriment des riverains.
- Oui les industries à risque peuvent exister, mais pas en zone péri-urbaine.

Mais des risques importants sur l’environnement, la sécurité, le patrimoine, le tourisme

Nous l'avons vu plus haut avec la pollution de l'étang de l'Hermitage. Les riverains ont pu constater une pollution de la végétation sur le chemin de l'ancienne voie du chemin de fer. Lors de l'enquête de 2007 des riverains ont fait part d'odeurs toxiques. Qui plus est, l'enquête sur les dangers sanitaires n'a pas été complète en 2007
- Un périmètre de prévention des risques techniques verra-t-il le jour? Expropriation, ou mises aux normes des habitations qui paiera ? Le pollueur ou le pollué?
- Quelles incidences sur les prix immobiliers à la revente? Qui en assumera ou compensera les pertes ou les coûts?
- L’ image de la ville risque d'être fortement ternie par ce classement et d'être contre productif au développement touristique.

 
CONCLUSION
Les avantages priment t’ils sur les aspects négatifs de ce dossier ? A vous de juger.
Quoiqu’il en soit, tout ceci risque d’avoir un goût amer pour les citoyens dinardais et notamment les Riverains de l’usine qui risquent de se retrouver spoliés. Il est encore temps pour ceux qui refusent la fatalité de gagner les combats qu’ils mèneront !
La ville jardin au bord de la mer, le plus beau site marin d’Europe, les euphémismes de poésie de madame le Maire dans l’agenda de cette année, sont en complète contradiction avec les prises de position politique de la majorité.

dimanche 6 février 2011

“Vivre à Dinard” “outil de propagande” et surtout “petit menteur” de la majorité.

L’association Histoire et Patrimoine du Pays de Dinard vient de faire les frais des mensonges de la majorité municipale.
Lors de son assemblée générale.(Voir article Ouest-France), nous apprenons que le “Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine” (CIAP), ne se s’implantera pas à la Villa Eugénie comme cela l’avait été annoncé en décembre 2007, avant les élections. (voir le billet du 20 février 2010 dans la rubrique patrimoine).
                     villa eugénie           CIAP
Cette décision avait été confirmée par l’adjointe chargé du patrimoine dans le “Vivre à Dinard” de novembre 2008.(Article ci-dessus).
Cet article est un tissu de mensonges. Madame l’adjointe y va même de la description des travaux qui allaient être fait dans “la Villa Eugénie”.
Hélas, rien n’a été fait et le CIAP ne peut se loger dans l’ancien Musée où il aurait eu toute sa place. Nous portons à votre connaissance les différentes sommes budgétées pour les travaux à la Villa Eugénie, sommes  annulées. Avec les chiffres des comptes administratifs on peut constater que la municipalité n’a eu aucune volonté de réaliser les travaux, puisqu’elle a principalement annulé les budgets votés, même les restes à réalisés de 2008 ont été reportés en 2009 puis annulés.

Années

Crédits Ouverts

Sommes Réalisées

Reste à Réaliser

Sommes Annulées

2004
45 857.45
45 857.45
2005
60 857.45
-
-
60 857.45
2006
164 600.00
-
14 110.28
150 489.78
2007
175 110.28
41 748.73
12 166.51
121 195.04
2008
34 712.38
12 189.33
5 712.38
16 810.67
2009
5 712.38
-
5 712.38
-

Total
486 849.94
53 938.06
37 701.55
395 210.39
Toujours dans le même article, l’adjointe du patrimoine évoque une dépense de 200 000 € pour 2008 et 2009 pour les écoles qui font également partie du patrimoine Dinardais.
Malheureusement, là encore, ce n’est que tissu de mensonges.
Ecole Debussy:

Années

Crédits ouverts

Sommes Réalisées

Reste à Réaliser

Sommes Annulées

2004
110 785.15
-
-
110 785.15

2005
287 285.15
-
-
287 285.15

2006
185 000.00
14 113.67
-
170 886.33

2007
172 000.00
-
-
172 000.00

2008
169 500.00
-
-
169 500.00

2009
129 000.00
-
-
129 000.00

Total
1 053 570.30
14 113.67
-
1 039 456.63
Ecole Colas:

Années

Crédits Ouverts

Sommes Réalisées

Reste à Réaliser

Sommes Annulées

2004
56 500.00
-
-
56 500.00

2005
169 500.00
11 636.22
-
157 863.78

2006
136 000.00
-
-
136 000.00

2007
47 000.00
1 258.29
-
45 741.71

2008
60 000.00
-
-
60 000.00

2009
55 000,00
10 917,15
-
44 082,85

Total
524 000.00
23 811,66
-
500 188.34
Ecole Jules Verne:

Années


Crédits ouverts


Sommes Réalisées


Reste à Réaliser


Sommes Annulées
2004
-
-
-
-
2005
61 000.00
40 428.92
-
20 571,06
2006
27 600.00
9 230.72
4 869.66
13 499.62
2007
34 869.66
2 613.21
2 256.21
30 000.00
2008
23 000.00
-
-
23 000.00
2009
18 000.00
-
-
18 000,00
Total

164 469.66

52 272.85

7 125.87

105 070.68
Ecole Paul Signac:

Années

Crédits Ouverts

Sommes Réalisées

Reste à Réaliser

Sommes Annulées

2004
-
-
-
-

2005
81 000.00
-
-
81 000.00

2006
-
-
-
-

2007
107 000.00
67 809.44
-
39 190.50

2008
-
-
-
-

2009
-
-
-
-

Total
188 000.00
67 809.44
-
120 190.50
Sur les exercices 2008 et 2009 il y a eu seulement 10 917,15 € de réalisé à l’école Colas.
Nous sommes très loin des 200 000 € annoncés par madame l’adjointe dans l’article du
Vivre A Dinard.
ENCORE UN MENSONGE!!!!!!!
Et maintenant c’est “une maison des associations” qui est annoncée pour la Villa Eugénie. Affaire à suivre.
Toujours est-il, que madame l’adjointe a vite appris dans l’art
de la communication erronée!!!!!!
 
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